دولي 07-08-2016

L’université d’été et l’enseignement de l’arabe pour les étrangers

               

Depuis le 13 juillet denier, l’université de Tlemcen accueille des étudiants de nationalité turque pour une formation de la langue arabe et qui continuera jusqu’au 17 août prochain. L’université de Tlemcen était devenue depuis la restructuration des centres d’enseignement intensif des langues (CEIL) en 2008, une structure attractive pour les étudiants étrangers désirant apprendre le français ou l’arabe. Des centaines d’étudiants anglophones, venus des pays subsahariens, transitent régulièrement par le centre de langues pour apprendre le français essentiellement qui leur permet de poursuivre leur cursus universitaire dans les disciplines qu’ils désirent. Au bout de quelques mois de formation, ils acquièrent les rudiments de la langue et arrivent à communiquer dans leur environnement mais aussi et surtout pour s’intégrer dans la communauté universitaire de Tlemcen où beaucoup de filières sont enseignées en langue française. Un étudiant Tanzanien a même « osé » participer à un concours de rédaction française, organisé par l’ONU et a été lauréat et récompensé, tant son éloquence dans la langue de Molière, apprise en Algérie, avait séduit les membres du jury.

Depuis quatre ans environ, la mise en place aussi de l’enseignement de la langue arabe destiné aux étrangers a permis a de nombreux étudiants, venus dans le cadre des programmes européens mais aussi des relations de coopération avec d’autres pays d’Asie et d’Afrique, d’apprendre l’arabe. L’UABT reçoit régulièrement des étudiants venus d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, de Chine et de Turquie pour développer leurs compétences linguistiques en arabe standard.

L’ouverture sur le monde, le transfert des technologies et la formation continue doivent nécessairement transiter par l’apprentissage des langues étrangères. Développer un pôle d’excellence d’enseignement de l’ALE (L’arabe langue étrangère) à l’UABT, reste un défi auxquels toutes les composantes de l’établissement devraient œuvrer. Cependant, l’ouverture vers les langues européennes (l’anglais et l’espagnol) mais aussi asiatiques (le chinois et le coréen) demeure certes un autre défi à relever pour que nos jeunes étudiants chercheurs puissent avoir accès aux opportunités qu’offre la mondialisation.