La salle de conférences de la Bibliothèque centrale du nouveau pôle a abrité, le mercredi 10 décembre 2025, un colloque international intitulé : « Le blanchiment d’argent dans l’environnement numérique et les défis du recouvrement des produits du crime : vers une meilleure compréhension des nouvelles menaces et le développement de moyens de lutte », sous la présidence de la Pr. BENGUELALeïla, en présence de responsables universitaires, d’enseignants-chercheurs et de chercheurs nationaux et internationaux. Ce colloque s’inscrit dans un contexte marqué par l’augmentation des risques liés à la criminalité économique numérique, notamment avec l’extension de l’espace digital, des crypto-monnaies et des actifs numériques, ainsi que par les difficultés croissantes en matière de traçabilité, de saisie et de récupération des produits criminels.
Les intervenants, à leur tête le recteur de l’université et le doyen de la Faculté de droit et des sciences politiques, ont souligné la nécessité pour l’université d’assumer pleinement son rôle scientifique à travers la proposition de solutions académiques et juridiques adaptées aux mutations numériques accélérées, tout en insistant sur l’urgence de la mise à jour des législations nationales et du renforcement de la formation spécialisée dans les domaines du droit et de la technologie.
Le colloque a adopté une approche multidimensionnelle de la problématique, combinant les volets législatif et technique, à travers des axes portant sur le cadre conceptuel du blanchiment d’argent numérique, les défis juridiques et institutionnels, ainsi que les perspectives de recours aux technologies de l’intelligence artificielle dans la lutte contre ce phénomène.
Les communications ont également mis l’accent sur l’analyse des méthodes émergentes utilisées par les réseaux criminels, notamment les techniques d’anonymisation, le chiffrement des transactions et l’exploitation accrue des technologies avancées. Cette rencontre scientifique vise à évaluer l’efficacité des cadres juridiques nationaux et internationaux, à identifier leurs forces et leurs insuffisances, et à formuler des visions stratégiques ainsi que des propositions opérationnelles destinées à renforcer les mécanismes de prévention et de lutte, à développer les outils d’analyse financière et à consolider la coopération internationale, la criminalité financière numérique étant, par nature, transfrontalière.
Cette rencontre confirme le rôle central de l’université en tant qu’institution productrice de savoir et actrice dans l’orientation des politiques publiques, à travers sa contribution à la lutte contre les menaces pesant sur la sécurité économique et financière, ainsi qu’au renforcement des efforts nationaux et internationaux face à la criminalité numérique dans un contexte de mutations technologiques rapides.
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