La deuxième édition de la Conférence internationale de l’Université panafricaine (PAU) s’est ouverte ce dimanche 1er décembre 2025 à l’Institut panafricain des sciences de l’eau, de l’énergie et du changement climatique (PAUWES), pour une durée de deux jours (1er et 2 décembre), sous le thème :« La voie de l’Afrique vers la durabilité : stimuler le changement par la connaissance, la politique et l’innovation ».
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Wali de la wilaya de Tlemcen, M. Youcef BECHELAOUI, des autorités locales, du Pr. Mourad MEGHACHOU, recteur de l’Université de Tlemcen, du Pr. Jean KOULIDIATI, président de l’Université panafricaine, de la Pr. Bolanle AKEREDOLU-ALE, vice-présidente de l’Université panafricaine, ainsi que du Pr. Abdellatif ZERGA, directeur de l’Institut panafricain des sciences de l’eau et de l’énergie (y compris le changement climatique) – PAUWES, du Pr. Saido MADOGO, directeur de l’Institut supérieur des sciences et technologies de l’Union africaine, et du Dr Gilles OGANDAGA.
Cette rencontre scientifique vise à renforcer le rôle de l’Université panafricaine dans la promotion de l’excellence académique, de la recherche et de l’innovation à l’échelle du continent. Elle ambitionne également de consolider les principes de la gouvernance moderne, de promouvoir des partenariats africains fondés sur la coopération et l’échange de connaissances, et de soutenir la diplomatie scientifique et culturelle.
Dès son ouverture, la conférence a mis en lumière les enjeux stratégiques liés à l’avenir de l’Afrique : la gestion des ressources naturelles, la sécurité alimentaire, la résilience climatique et les transitions énergétiques. Le programme s’articule autour de trois axes scientifiques principaux.
Le premier axe, intitulé « Eau, assainissement et résilience climatique », a suscité un intérêt marqué. À cette occasion, la Dr Daphne GONDHALEKAR, de l’Université technique de Munich, a prononcé une conférence inaugurale de référence, mettant en lumière les problématiques environnementales contemporaines et soulignant, de manière méthodique, l’interrelation entre la variabilité climatique et la gestion durable des ressources hydriques. Sa présentation a été suivie d’une session orale élargie, offrant un cadre d’échanges scientifiques approfondis entre experts et chercheurs.
Le deuxième axe, consacré à « Énergies renouvelables, infrastructures et transformation numérique », a connu une affluence considérable. La séance a été introduite par une intervention de Mme Hassiba SAYAH, représentante de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), portant sur les dynamiques du passage mondial vers les énergies propres et les mécanismes d’intégration de ces transitions dans les stratégies de développement durable. Elle a été suivie d’une présentation du Dr Eric GANKAM TAMBO, de l’Université virtuelle africaine, qui a abordé les défis liés à la numérisation et à l’innovation, ainsi que leurs implications dans la construction de systèmes énergétiques futurs. Des sessions orales spécialisées ont ensuite permis d’explorer les perspectives de développement des infrastructures énergétiques sur le continent.
Le troisième axe, intitulé « Économie bleue, agriculture et sécurité alimentaire », a occupé une place importante dans le programme de la journée, en raison de son lien direct avec la stabilité et le bien-être des sociétés. Dans ce cadre, le Pr. Mokrani TOUHAMI, de l’Université d’Afrique du Sud, a présenté une conférence majeure sur l’évolution des technologies GTL, BTL et PtX, mettant en exergue leur rôle stratégique dans les trajectoires mondiales de transition énergétique et leur potentiel d’intégration dans des modèles durables alliant innovation scientifique, efficacité environnementale et performance économique.
Les communications et sessions thématiques ont permis d’aborder de manière approfondie les défis contemporains liés au changement climatique, à l’innovation technologique et au développement durable. Les échanges entre chercheurs, experts et institutions africaines ont révélé des perspectives prometteuses de coopération scientifique et académique.
La conférence témoigne également du rôle central de l’Algérie en tant qu’acteur clé du développement universitaire et scientifique à l’échelle continentale, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et de la gestion de l’eau, contribuant ainsi à la durabilité et au renforcement des économies nationales et africaines.
La première journée s’est clôturée sur une dynamique positive d’échanges et de partenariats, augurant de nouvelles pistes de collaboration au service d’une Afrique plus résiliente et durable.
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